Vous voulez une terrasse ?

Avant de parler surface, matériaux ou orientation, posez-vous les vraies questions. Celles qui transforment un simple aménagement en un véritable lieu de vie.

Pourquoi cet article ?

Chaque année, des centaines de particuliers lancent leur projet de terrasse... et une bonne partie regrette un détail, un oubli ou un mauvais choix.

Pourquoi ? Parce qu’on commence souvent par la mauvaise question : "En bois ou en composite ?", au lieu de : "Comment j’ai envie de vivre dehors ?"

Chez Bonneau Paysages, on commence toujours par écouter. Et ce que l’on écoute, ce sont des intentions de vie, pas des m².

Voici les 6 questions clés que nous posons systématiquement. Celles qui font toute la différence entre une terrasse utilisée… et une terrasse oubliée.

1. Où êtes-vous quand vous imaginez votre terrasse ?

Ce n’est pas une figure de style. Fermez les yeux et visualisez.

Vous êtes en train de lire ? De partager un repas ? Allongé en train de faire une sieste ? Debout autour d’un barbecue ?

Cette visualisation change tout. Elle vous aide à déterminer :

• l’emplacement idéal
• la bonne surface
• le bon niveau d’intimité

Contre-intuitif : l’endroit parfait pour une terrasse n’est pas toujours là où le maçon propose de couler une dalle. Parfois, le coin à l’ombre, un peu plus loin, sera le vrai lieu de vie.

Exemple : chez un client à Chauray, nous avons installé une petite terrasse bois dans un recoin du jardin, à l’écart de la maison. Résultat : un coin lecture paisible sous un érable japonais. Inutilisé avant, adoré maintenant.

Conseil design : Pensez à la circulation autour de la terrasse. Peut-on en faire le tour ? Est-elle accessible depuis la cuisine ou la chambre ? Une terrasse bien placée vous simplifie la vie, au quotidien.

2. À quelle saison voulez-vous en profiter… vraiment ?

Tout le monde rêve d’une terrasse "à l’année", mais soyons honnêtes : on l’utilise surtout à certaines périodes.

Vous êtes plutôt printemps fleuri, été festif, automne cocooning ?

Cela change énormément de choses :

• Orientation (soleil le matin ou en soirée ?)
• Choix du revêtement (chaud sous le pied ? facile à nettoyer ?)
• Besoin ou non de couverture, de store ou de brise-vent

Contre-intuitif : certaines petites terrasses orientées est ou nord sont bien plus agréables en été qu’une grande terrasse plein sud qui devient vite une fournaise.

Conseil Bonneau : on peut aussi jouer avec les saisons. Une pergola bioclimatique ou une structure semi-couverte permet de prolonger les usages d’avril à octobre, sans travaux lourds.

À noter : Si vous êtes en télétravail une partie de l’année, pensez aux saisons intermédiaires. Une terrasse agréable en avril-mai ou en septembre-octobre peut devenir votre bureau en plein air.

3. Allez-vous y vivre… ou juste y passer ?

Vous voyez cette terrasse comme :

• une extension de votre salon ou de votre cuisine ?
• un lieu de détente ponctuel ?
• un espace pour travailler, recevoir, méditer ?

Cela détermine :

• le niveau de confort attendu (revêtement, mobilier, éclairage, prises…)
• la fréquence d’usage
• la nécessité de rangements, d’ombre, de protection

Contre-intuitif : on pense souvent que plus grand = mieux. Mais une terrasse trop grande, mal utilisée devient vite une zone froide et impersonnelle. Mieux vaut petit et pensé.

Astuce pratique : faites une simulation grandeur nature avec des cartons, des chaises, une nappe… Vous verrez tout de suite si l’espace prévu est cohérent avec vos usages.

Zoom ergonomie : Si vous souhaitez y manger régulièrement, prévoyez au moins 1 mètre de recul autour de la table. Si vous y bronzez ou lisez, anticipez les zones d’ombre ou de lumière selon l’heure de la journée.

4. Et votre terrain, il dit quoi ?

C’est le grand oublié de beaucoup de projets. Pourtant, le sol est le vrai patron de votre terrasse.

Sol argileux ? Terrain en pente ? Zone humide ? Orientation au vent ?

Tous ces éléments influencent :

• le type de fondation
• le choix du revêtement
• le coût total du projet

Conseil pro : un sol bien analysé au départ, c’est des milliers d’euros évités en reprises ou en réparations.

Contre-intuitif : ce n’est pas le matériau le plus cher qui vous coûte le plus. C’est un mauvais sol mal traité. Chez Bonneau Paysages, nous faisons toujours un diagnostic technique avant tout projet.

Exemple concret : Sur un terrain en pente douce à Niort, nous avons opté pour une terrasse sur pilotis légère et végétalisée, au lieu de tout terrasser. Gain de temps, respect du terrain et rendu aérien.

5. Avez-vous vraiment besoin d’une seule terrasse ?

Et si vous faisiez 2 terrasses au lieu d’une ?

• Une à l’est pour le petit-déjeuner
• Une à l’ouest pour les apéros d’été
• Une micro-terrasse “refuge” près d’un arbre ou d’un point d’eau

C’est une approche qui permet :

• de moduler les usages
• d’exploiter intelligemment la lumière
• de répartir les investissements dans le temps

Contre-intuitif : dans un jardin bien pensé, plusieurs petites zones de vie valent souvent mieux qu’une seule grande dalle.

Exemple : une cliente à Angoulême a opté pour une mini-terrasse en pierre au fond de son jardin. Isolée, paisible, elle y lit chaque matin avec un café. Le reste du jardin reste vivant pour la famille.

Suggestion bonus : Les mini-terrasses permettent d’expérimenter des matériaux différents : pierre naturelle pour l’ombre, bois pour le soleil, gravier stabilisé pour un effet zen.

6. Qu’est-ce que vous ne voulez surtout pas vivre avec cette terrasse ?

C’est LA question que peu de gens posent… et pourtant elle est capitale.

Qu’est-ce qui vous gâcherait le plaisir ?

• Une terrasse glissante l’hiver ?
• Trop de vis-à-vis ?
• Des échardes aux pieds ?
• Une galère à entretenir ?
• Une structure qui chauffe trop en été ?

Contre-intuitif : une terrasse réussie ne coche pas toutes les cases rêvées. Elle évite surtout les erreurs frustrantes.

Bonus pro : notez sur une feuille 3 choses que vous ne supportez pas dans votre jardin actuel. Et assurez-vous que votre future terrasse n’en reproduise aucune.

Petit mémo entretien :

• Bois : prévoir nettoyage 2 fois/an et saturation
• Composite : simple rinçage mais attention aux taches grasses
• Pierre : prévoir un traitement hydrofuge dès la pose

Conclusion : une bonne terrasse, c’est 80% de réflexion, 20% de réalisation

Les plus belles terrasses que nous réalisons n’ont pas commencé par un catalogue de lames en bois.

Elles ont commencé par une vraie discussion, un croquis sur une nappe, une série de questions honnêtes.

Chez Bonneau Paysages, on accompagne chaque projet comme une extension de votre manière de vivre. Nous intervenons à Niort, Angoulême, Taponnat, et dans l’ensemble de leurs environs.

Vous habitez dans les Deux-Sèvres ou la Charente ? C’est le moment idéal pour anticiper et planifier un aménagement durable, esthétique et pensé pour vous.

Et si on commençait cette discussion ensemble ?

📩 Contactez-nous ici n’ont pas commencé par un catalogue de lames en bois.

Elles ont commencé par une vraie discussion, un croquis sur une nappe, une série de questions honnêtes.

Chez Bonneau Paysages, on accompagne chaque projet comme une extension de votre manière de vivre.